Auteur : John Green Editeur : Gallimard Jeunesse Nombre de pages : 416 Prix : 15€ Parution : 17 mars 2011 Miles Halter, c’est ce garçon bon élève et solitaire. Il ne s’encombre pas d’amitiés inutiles, il vit juste un peu. En faisant ce qu’on attend de lui et avec ses dernières paroles. Mais il décide de viser plus grand, de vivre vraiment. Alors il change de lycée. En compagnie d’Alaska et du Capitaine, Miles – alias Le Gros – découvre le « Grand Peut-Etre » et commence enfin à vivre. Tout se passe pour le mieux, jusqu’à CE jour, qui le change complètement. Ma note : 4/5 Ce roman, beaucoup d’amis m’en avaient parlé. Leurs avis étaient vraiment mitigés, avec néanmoins une tendance vers le positif. Comme John Green est un des auteurs que je préfère, et qu’en plus ce livre est le premier qu’il a écrit, je me suis dit : Pourquoi ne pas me faire mon propre opinion dessus ? Et je l’ai acheté. « Vous fumez par plaisir. Moi, c’est pour mourir. » Comme d’habitude, les personnages de Green sont réalistes. Ils ont des qualités, mais aussi nombre de défauts ; ce ne sont pas ces superhéros parfaits qu’on peut voir dans certains livres. Ainsi, on s’y identifie très facilement. Et l’on remet en question le monde, tout en apprenant et découvrant de nouvelles facettes de l’humanité. Ce qui frappe, c’est la franchise. L’écrivain ne s’embête pas de mots inutiles. Il met des phrases là où il faut, nous fait réfléchir. Le récit tourne autour de dernières paroles. Green a transféré sa passion à son protagoniste. Ainsi, il nous fait partager ses émotions, ses questions et ses réflexions. Il nous fait héritiers de ses pensées, nous fait suivre son parcours pour pouvoir, tous, les méditer. Et partir en quête d’une réponse. Toutefois, le livre ressemble beaucoup à La face cachée de Margo. L'ayant lu il y a peu de temps, cette similitude - notamment entre les personnages - m'a beaucoup déçue. « Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan. » Miles, c’est ce type d’ado discret, qui attendait le changement. Il l’a trouvé en Alaska. Alaska, c’est ce genre de fille qui balaie tout sur son passage. Comme un aimant, elle attire les gens et les regards. Elle fait ce qui lui plaît, sans se soucier des conséquences. C’est un génie à sa manière. A côté d’eux, on a ces autres personnages, chacun avec sa dignité, son identité et sa personnalité. Ils apportent cette petite touche qui pimente le récit, qui donne vraiment envie de le lire. « Comment allons-nous sortir de ce labyrinthe de souffrance ? » Green nous plonge vraiment dans la vie de lycéens. Soirée, cours, famille, amis et clopes. Rap, jeux, action ou vérité. Mort, déception, divorce. Vérité cachée, farces, complicité. Ce livre couvre d’innombrables sujets, de façon plus ou moins étendue, mais en apportant toujours un petit quelque chose. Le récit est divisé en deux parties : « Avant » et « Après ». Tout ce qu’il y a de plus intriguant. La découverte du moment qui les délimite est vraiment exceptionnelle. Mais j'ai trouvé que la partie "Anat" n'était pas pass prenante. A quelques moments, j'ai eu envie de poser le livre et de passer à un autre car je m'en lassais un peu. « On passe sa vie coincé dans le labyrinthe à essayer de trouver le moyen d'en sortir, en se régalant à l'avance à cette perspective. Et rêver l'avenir permet de continuer, sauf qu'on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l'avenir pour échapper au présent. » La plume de l’auteur est très fluide et aisée à lire. Légère, elle fait sourire et même quelques fois rire. Emouvante également. D’une émotion à l’autre, elle nous balade au gré de ses caprices. En lisant ce roman, on est pris dans une montagne russe de sentiments. Montées et descentes se succèdent à grande vitesse, entraînantes, sans se soucier de savoir si le lecteur a le vertige ou non. Pour résumer en un seul mot : intense.
6 Commentaires
Hello, c'est moi ^^ Contente de découvrir ton blog :) Ce titre est le seul que j'ai lu en VO, de John Green, et j'avais beaucoup aimé. Même si, dès trois que j'ai lus, c'est quand même celui que j'aime le moins... J'ai également trouvé des similitudes avec La face cachée de Margo, ce qui est un peu dommage, c'est vrai.
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Une plume mélodieuse
18/8/2015 05:08:29
Merci d'être passée, ça me fait très plaisir :)
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Chacha le panda
25/8/2015 17:04:31
Bon Marine tu m'as demandé de laisser un commentaire donc j'en laisse un, parce que je t'aime.
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25/8/2015 17:30:44
Waouh je suis touchée par ta gentillesse Chacha (Je t'aime aussi au passage <3)
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Twins' Library - Maxime
26/8/2015 04:10:27
J'ai aimé ta critique au point de vouloir reprendre le livre...
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Une plume mélodieuse
26/8/2015 04:28:46
Haha merci ça me fait plaisir :)
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