Auteur : E. Lockhart Editeur : Gallimard Jeunesse Nombre de pages : 272 Prix : 14.50€ Parution : mai 2015 Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité. Un drame familial époustouflant où culmine le suspense. Une lecture qui, à peine terminée, donne envie de retourner à la première page pour recommencer... Ma note : 3.5/5 J’avais de nombreuses fois entendu parler de ce livre, mais les avis étaient assez mitigés. Une amie, qui n’avait que lu la moitié (et pas aimé), me l’a alors (très gentiment) prêté. « J’ai tournoyé dans le ciel, folle de rage, j’ai cogné les étoiles pour les décrocher, titubante et le cœur au bord des lèvres. » L’écriture de l’auteure est singulière. Surréaliste parfois, elle est rythmée et plutôt hachée, ce qui fait que continuer lorsque le récit n’est pas prenant n’est pas si dérangeant. Par contre, il y a de changements temporels brusques et impromptus, les années passent aisémment. Il m'est souvent arrivé de ne pas savoir si, après avoir raconté un épisode de son passé, Cadence continuait sur celui-ci ou bien narrait son présent. De petits contes, mettant en scène trois princesses, coupent régulièrement l'histoire. J'ai bien aimé que Cadence les écrivent, ainsi elle remet en question ce qu'elle vit et ce qui l'entoure. Les thèmes du récit tournent tous autour de la famille, mais on les retrouve beaucoup dans les personnages également. Des « êtres cupides, mesquins, normaux et cruels », c'est exactement ce qu'ils sont. Et ce bout de phrase résume la plupart du livre, excepté les Menteurs. « Et si on pouvait enfin cesser d'être la Splendide Famille Sinclair pour devenir simplement une famille ? » Je ne me suis pas tellement reconnue dans les personnages. Les Menteurs, les quatre adolescents, sont quelques fois amusants, d'autres touchants, mais la plupart du temps ils m'ont laissé indifférente. D'ailleurs, on ne sait même pas d'où vient leur nom. Au début, j'ai eu du mal à repérer qui était qui, les personnages étant toute la famille, qui est assez nombreuse. Mais très vite ça allait mieux, et l'auteure les appellait souvent par leur lien avec Cadence, alors je m'y suis faite plutôt rapidement. J'ai détesté leurs histoires de famille. Ils doivent toujours être parfaits extérieurement, même s'ils sont détruits en eux-mêmes. Et leur famille se déchire complètement pour un héritage. Le grand-père est cruel, il s'amuse avec ses trois filles, qui se battent entre elles pour obtenir une plus grande part de l'argent. Elles utilisent souvent leurs propres enfants pour obtenir des faveurs. J'ai eu l'impression que l'amour familial n'existait pas entre eux. C'est horrible, mais réaliste. « Il n'y a même pas de mot au Scrabble pour décrire à quel point je me sens mal. » La fin de ce livre... Waouh. Elle est ahurissante, innattendue, bouleverante. Et encore, ces mots sont faibles pour décrire à quel point j'ai été ébahie et chamboulée. En quelques dizaines de pages, l'auteure arrive à retourner totalement le récit, qui peu de chapitres avant paraissaient un peu trop plat et lent. Elle nous fait comprendre à quel point on s'est fait mener en bateau. Honnêtement, ne pas lire ce livre jusqu'à la fin, c'est comme écrire une histoire sans personnages. Ça n'a pas de sens, ni d'intérêt. Alors si vous le débuter, ne vous arrêtez pas en cours de route.
4 Commentaires
Chacha le chat
2/9/2015 13:36:38
Et bien Marine, il faut suivre la Cadence en lisant (t'as compris mon jeu de mot mdr). Bon je crois que je vais continuer de le lire :P
Réponse
2/9/2015 14:25:12
Magnifique jeu de mot, bravo ! :clapclap: C'est bieen que tu continues, franchement ça en vaut la peine !
Réponse
Charlottement
5/9/2015 17:43:07
Bravo ! Tu viens seulement de remarquer que je change mon nom à chaque fois ! Je devrais t'envoyer une Charlotte au chocolat ou plutôt à la fraise pour te féliciter ! mdr prends le avec humour stp <3
Une plume mélodieuse
6/9/2015 17:07:31
Charlotte aux fraises de préférence ! Laisser une réponse. |
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Novembre 2016
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