Auteur : Coleen Hoover Editeur : Hugo Roman Nombre de pages : 391 Prix : 17€ Parution : mai 2015 À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu'au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable... Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu'il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu'ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions. Ma note : 4/5 Quand j’ai reçu ce livre, j’étais enthousiaste, mais je pensais tout de même qu’il allait s’apparenter à une banale histoire d’amour, qui prend la musique comme prétexte. Mais en fait, non. C’est bien plus que ça. « Non seulement tout ce qu'elle vient de dire me brise le cœur, mais j'ai également l'impression qu'elle brise le cœur de mon cœur. » Ce livre, c’est un véritable page-turner. Horrible. Intense. D’habitude, je fais en sorte que la lecture n’empiète pas sur mes nuits, sachant que sans sommeil je ne vaux rien la journée qui suit. Là, j’ai un peu cédé. Je l’ai dévoré en une fois ; faire des pauses n’était absolument pas possible. Juste inimaginable. Le roman commence par un retour en arrière. Dans certains livres, le rendu est lourd ; pas dans celui-ci. L’entrée directe au cœur du récit permet d’être plongé dedans dès les premières pages. Après, peut-être toutefois, quelques secondes d’un flottement incertain. L’histoire est centrée sur un triangle amoureux. Chose que je haie. Enfin, d’habitude. Là, j’applaudis Colleen Hoover : je n’ai pas tellement détesté. Même bien aimé. Honnêtement, je n’aurais jamais pensé dire ça un jour ; mais là si. Enfin, parfois, les « Je t’aime » « Moi aussi, mais j’aime aussi Machin » sont clairement énervants, mais d’une certaine façon ils donnent du charme au roman. D’une certaine façon. « Hé, mon cœur. Tu écoutes ? Je te déclare officiellement la guerre. » Les personnages rivalisent les uns aux autres. Le caractère de chacun est attachant ; et on comprend vraiment leurs choix, hésitations et doutes. Ils sont complices, et nous enivrent d’amitié, musique et humour. Ils sont parfois touchants, d’autres fois frustrants. Mais rien ne peut leur être reproché. La plume de l’auteure est douce et fluide. Elle nous emporte, sur un rythme rapide, à travers des notes profondes et musicales qui forment le livre. La narration, alternant entre deux personnages – bien que vu et revu – adhère complètement au récit, lui donnant une force envoûtante. Une écriture lyrique et enchanteresse, qui pose des mots juste sur des sensations. Et l’humour, qui joue la basse de cette symphonie, donnant une fraîcheur toute particulière à l’intrigue. « Il n'y a que vingt-six lettres dans l'alphabet. On n'imagine pas tout ce qu'on peut tirer de vingt-six lettres. On n'imagine pas tout ce qu'on peut faire ressentir en les mêlant pour former des mots. » Le gros plus de cette romance est sans conteste la musique qui donne toute son harmonie au récit. Colleen Hooven a beaucoup travaillé dessus, créant avec Griffin Peterson de véritables chansons que l’on peut écouter durant la lecture (présente ici). Les paroles sont insérées dans les pages, époustouflantes de richesse et de beauté. Personnellement, je n’ai pas écouté les chansons tout de suite, mais seulement par la suite. Et je crois que ce n’est pas plus mal. Ainsi, j’ai pu m’imaginer la voix, le délicat pincement des cordes, la mélodie ensorcelante, le rythme obnubilant… Autant de caractéristiques dont l’échafaudage est amusant ! Et surtout, j’ai pu prendre le temps pour savourer et me délecter des paroles, sublimes. Au moins autant qu’un ciel de nuit d’été au bleu-noir captivant, percé d’étoiles et de rais de lumière, ouverture vers un autre monde. En résumé, Maybe Someday est un roman doux et intense, addictif comme pas possible. Amoureux de musique et de romance ? N’hésitez plus !
2 Commentaires
Une plume mélodieuse
5/11/2015 20:23:25
Les triangles amoureux sont vraiment horribles mais là, impossible de détester... Plutôt curieux oui :p
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