Auteur : Gena Showalter Editeur : Mosaïc Nombre de pages : 407 Prix : 14.90 € Parution : octobre 2015 Moi, Alice, j’ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. Ils existent. Ils ont pris ma petite sœur. Ils ont dévoré mes parents. Bientôt, ils seront partout et ils dévoreront vos familles, vos copains, notre monde... Vous voulez ça ? Non, moi non plus. Alors, je vais rejoindre Cole et sa bande, et avec eux, je vais me battre jusqu’à la mort s’il le faut. Contre les monstres … les Zombies. Ma note : 4/5 C’est le cadeau de Noël d’une amie, je me suis permise de le dévorer avant elle ♥ Pour lui donner un petit avis, bien entendu ! « Je préfère que le monde me prenne pour une folle plutôt que de passer ma vie à me cacher la vérité. » De base, je ne suis pas une adepte de romans pour zombies, ou autres créatures surnaturelles. Pas du tout, même. Mais là, j’ai été conquise. L’auteure nous entraîne dans un univers déchaîné, sans nous laisser la possibilité de nous arrêter. Dès les premiers mots, on est envoûté, englouti par ce monde qui part d’un thème banal, « traditionnel », mais que Gena Showalter arrive à rendre nouveau, créatif et surtout passionnant. Elle l’exploite de façon ensorcelante, n’hésite pas à le réactualiser à sa manière. Des retournements de situation nous surprennent, absolument inattendus, bien que ceux-ci pourraient être un peu plus développés, quelquefois. Au fil des pages, une soif ardente nous dévore, nous pousse à tourner page après page. Le récit est parsemé de références à Alice au pays des merveilles, tel un nuage en forme de lapin, ou bien lorsque, au début, Alice est couchée dans le jardin avec sa sœur. Autant de petits parallèles qui font sourire. « Moi, Alice, j’ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. » Les personnages ne sont peut-être pas merveilleux comme pas possible, mais ils retiennent notre attention et notre intérêt. Parfois on s’y identifie, d’autres fois on les admire pour leur force et leur caractère original et bien trempé. Certainement pas artificiels, ils intriguent toujours plus, mystérieux. Et plus on avance, plus on est dévoré de curiosité. Ils ne sont pas trop niais – de temps en temps un peu quand même, ainsi que romantiques ou mélodramatiques, mais ça passe. Ils ont de la répartie et nous amusent, au point qu’à certains moments on peut se retrouver à sourire bêtement en lisant, voire même éclater de rire. Nullement cliché surtout. Et juste pour ça, je les adore. Alice elle-même, le personnage principal, nous charme par ses répliques cinglantes, son second degré omniscient, sa culpabilité – présente sans l’être trop –, sa solitude et tellement d’autres éléments que les lister prendrait trop de temps. (Lisez plutôt le livre pour les découvrir !) Les personnages secondaires nous charment eux aussi. Ils ne sont pas complètement dévoilés, mais ce livre n’est que le premier tome de la saga. Ils le seront donc certainement dans la suite ce cette saga. « — Tu es intelligente, belle, et tu n’es pas une pizza. Heureusement que je n’avais pas de nourriture dans la bouche, sans quoi je l’aurais sans doute expulsée à cet instant. Une pizza ? Ah, d’accord. Elle devait vouloir dire une quiche. Mais, tant pis, j’ai laissé couler. Je commençais à m’habituer à ses tentatives étranges et drôles pour "parler jeune". » La plume de l’auteur, elle, est prenante, mystérieuse et frappante. Elle nous fait passer au travers de vérités et réalités ; nous porte sur des émotions et sentiments plus sincères les uns que les autres. Comme un message, une invitation à la bravoure et au courage. A mordre la vie à pleine dents, aussi. Y est ajoutée une immense dose d’humour, d’entêtement et d’audace mêlée à de l’effronterie qui fait pétiller le tout. Sans oublier la petite touche de folie, bien sûr, sans quoi ce roman ne serait pas ce qu’il est. A la fin, on se tient là, à la fois hébété et satisfait. Voulant à tout prix les tomes suivants ; mais aussi rassasié de cette faim des chapitres suivants qui nous embrasait alors. Un premier tome agréable, qui reprend un thème d’une façon novatrice et prenante. A ne certainement pas laisser de côté !
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Auteure : Ann Brashares Editeur : Gallimard Nombre de pages : 313 Prix : 16.5€ Parution : mai 2014 Voici l'histoire de Prenna James, une jeune fille de dix-sept ans qui a immigré aux États-Unis, à New-York, à l'âge de douze ans. Mais Prenna ne venait pas d'un autre pays. Elle venait... d'une autre époque, du futur. Prenna et ceux qui ont fui avec elle jusqu'au temps présent, doivent suivre un ensemble de règles strictes pour assurer la survie du genre humain : ne jamais révéler d’où ils viennent, ne jamais interférer dans le cours de l'histoire, et ne jamais développer des relations intimes avec quiconque en dehors de leur communauté. Mais Jenna rencontre Ethan Jarves... Une romance impossible aux enjeux planétaires. Ma note : 2.5/5 Encore un gentil prêt d’une amie, que je me suis empressée de lire avec curiosité. « Même le cœur brisé, nous tendons vers la vie. Nous tendons vers l'espoir. » Ann Brashares, l’auteure, avait précédemment écrit Quatre filles et un jean. Autant prévenir tout de suite : ce livre est d’un tout autre style. Prenna vient d’un futur où tout est industriel, où l’économie domine à l’écologie. La maladie régne, mais pas que. La Terre, elle aussi, se rebelle au travers de tsunamis, cyclones et éruptions ; les animaux sont devenus ses vengeurs, ce sont eux qui ont amenés ce trouble maladif qui mène, en quelques jours, à la mort. Le sujet de ce livre, c’est le futur. Et donc le passage du présent à celui-ci. L’auteure met l’accent sur cette transition, donc sur le devenir du monde. Elle nous met en garde contre nous-mêmes, nous avertit. Ainsi, nous avons plusieurs futurs possibles, de nombreux avenirs. Tout dépend de la façon dont nous agissons présentement. « Mais les gens d'ici ont une drôle de manière d'agir pour éviter le désastre. Ils organisent la journée mondiale de la planète et achètent des produits bio pour se donner bonne conscience. Comme s'il suffisait de porter des chaussettes en chanvre et de dormir dans des draps en coton produits sans pesticide pour y changer quelque chose. » C’est surtout ce côté futuriste que j’ai retenu. Le reste m’a moins accroché. La plume d’Ann Brashares est très fluide, et nous porte elle aussi à la réflexion, notamment à travers de nombreuses questions. Mais elle n’était pas singulière, n’a rien de particulier. Certains moments manquaient de mouvement et trainaient en longueur, trop portés sur les pensées et observations de Prenna. Le début, par exemple, qui est vraiment mou. Mais il prend peu à peu du rythme – bien que ce dernier retombe parfois. En ce qui concerne l’univers, les lois qui régnaient dans la communauté futuriste apportait une petite touche pétillante, de nouveau et de découverte. Ces innombrables règles semblent incroyables, dans le mauvais sens du terme. En comparaison, nous vivons tellement bien, tellement libres. « Si, par la force des choses, on compare sans cesse ce que l'on est à ce que l'on a été, il faut un réel effort d'imagination pour comparer ce que l'on est à ce que l'on pourrait devenir dans le futur. » Les personnages ne sont pas vraiment attachants. Certains défilent trop vite, sans que l’on ait vraiment le temps de les connaître. Comme un train ne s’arrêtant pas au quai où nous attendons, ils passent devant nous à toute vitesse. A peine les entrapercevoit-on que déjà ils ont disparu. D’autres nous touchent plus, comme Ethan ou le père de Prenna, par exemple. Même s’ils sont un peu clichés. Mais tous manquent de profondeur, sans exception ; trop superficiels. La romance qu’il y a est teeeellement attendue, tellement prévisible que ça me l’a un peu gâchée. Elle est douce et belle, aucun doute là-dessus. Mais j’aime la surprise ; or il n’y en avait pas la moindre. Un roman vraiment plaisant de par son univers – ou plutôt celui de Prenna – mais dont les personnages et la plume sont banals. Tout aurait pu être plus approfondi. Une lecture de détente, mais rien de plus. Auteur : Maxence Fermine Editeur : Michel Lafon Nombre de pages : 134 Prix : 14.95 € Parution : octobre 2015 « Chaque jour, de l'aube au crépuscule, Maître Kuro pratique l'art subtil de la calligraphie. Pendant de longues heures, dans un recueillement proche de la plénitude, il reste agenouillé devant un rouleau de papier de riz et le recouvre d'encre noire. Peu lui importent le vaste monde et ce qui le régit depuis des siècles. Il vit concentré sur son labeur et sur la direction, la finesse du trait qu'il dessine à main levée. Avec verticalité, harmonie, simplicité et élégance. Ainsi va la vie, tranquille et apaisante, de Maître Kuro. » Jusqu'au jour où... Ma note : 4/5 Merci à Michel Lafon et Camille pour ce premier livre dans le cadre de notre partenariat. J’avais à de nombreuses reprises entendu parler de ce roman, dans lequel je souhaitais m’oublier depuis longtemps. Voilà qui est chose faite, maintenant. « Elle sait qu’il y a deux sortes de gens. Ceux qui rêvent de leur vie. Et ceux qui, coûte que coûte, vivent leurs rêves. » Zen, c’est avant tout une plume magique à la douceur envoûtante et la beauté subjuguante. Lyrique et délicate, elle nous entraîne dans une myriade d’émotions, où la simplicité et la plénitude règne. Un minuscule défaut : certains mots qui reviennent un peu trop. Ou peut-être est-ce la faute au français, qui n’est pas assez riche ? Quoi qu’il en soit, cette plume, relaxante et hypnotisante, ne cesse de nous entraîner, gracieuse, à tourner les pages. « Être attentif à une branche prise dans le vent du matin. Observer le mouvement de la brume et des nuages. Vivre les lieux. Respirer les parfums de la nature. Saisir l’instant. » Résonnante de liberté, elle se mêle avec harmonie à l’histoire. Centrée sur a calligraphie, cette dernière se déroule, frugale, sur un océan de beauté. Mise à l’honneur, elle se déploie dans une ambiance de calme et de concentration, de volonté et d’évasion. Intemporelle, naturelle, elle se glisse entre les aiguilles de la vie pour immortaliser chaque instant, tout en profitant du moment présent. Un art subtil entre deux mondes. « La calligraphie japonaise ressemble à un souffle. Le souffle du dragon. Elle consiste à peindre l’instant présent avec une force inouïe et une délicatesse extrême. » Très rapide à lire, ce roman nous plonge dans une poésie singulière et infinie. L’auteur n’a pas cherché la complexité, ni dans les personnages ni dans l’histoire. Il a tout misé sur sa plume – sublime – ainsi que sur l’ambiance tranquille et irréelle qu’il implante dans chacun de ses mots. Ainsi, pas de périple fantasmagorique, ni de symbolismes implicites. Seulement des marches apaisantes, des habitudes sereines et une vie naturelle. Mais tout de même un bouleversement, une irruption troublante. Puis la découverte, limpide et claire, d’un passé. Planant tranquillement, l’on rencontre quelques tumultes avant de retrouver la paix du ciel et de continuer, paisible, le vol. Simple et rapide, mais toutefois inattendu. Un livre court, doux et intemporel, à l’ambiance relaxante et lyrique. Parfait pour s’abandonner à quelques instants de tranquillité. Auteur : J.K. Rowling Editeur : Bloomsbury Nombre de pages : 332 Prix : 6.99£ (9.90€ en France) Parution : 2000 ♥ Coup de cœur ♥ Harry Potter thinks he is an ordinary boy. He lives with his Uncle Vernon, Aunt Petunia and cousin Dudley, who are mean to him and make him sleep in a cupboard under the stairs. (Dudley, however, has two bedrooms, one to sleep in and one for all his toys and games.) Then Harry starts receiving mysterious letters and his life is changed forever. He is whisked away by a beetle-eyed giant of a man and enrolled at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. The reason: Harry Potter is a wizard! Ma note : 5/5 Tout le monde connaît Harry Potter (j’espère). Le lire en VO, c’est différent. C’est découvrir tout ce monde d’une manière nouvelle. J’avais quelques blocages sur cette saga à force d’avoir trop relu les livres en français, mais là rien de tout ça ! « It does not do to dwell our dreams and forget to live. » (« Il ne fait pas grand bien de s'installer dans les rêves en oubliant de vivre. ») Harry Potter est une saga magique, et ce premier tome permet de vraiment introduire la suite, nous ensorcelant doucement et magistralement. Le relire, c’est le redécouvrir. C’est réapprendre, se replonger dans un univers merveilleux dans lequel on se sent à l’aise. Juste bien. En compagnie de personnage à amusants et amicaux, joyeux et heureux. Rien qu’à la lecture, on se sent chez soi. Un peu comme si on se trouvait devant sa cheminée, dans un fauteuil bien moelleux, en train de rire et parler avec ses amis ; tout en buvant une boisson chaude – thé, café ou chocolat chaud, au choix bien sûr – accompagnée de petites gâteaux. Une sensation juste parfaitement agréable. « After all, to a well-organized mind, death is but the next great adventure. » (« Après tout, pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure de plus. ») Le relire, c’est aussi avoir un nouveau point de vue dessus, ou encore remarquer de nouveaux détails. Certains personnages nous paraissent alors différent de l’idée que l’on avait d’eux. Dans ce premier tome, ils sont seulement introduits ; mais l’envie de lire la suite se trouve donc décuplée. Ainsi reparcourir un livre en vaut largement la peine, même si le but est simplement de se souvenir correctement de chaque lieu, chaque personnage, chaque action. Le plaisir de se réabsorber dans l’univers est incroyable. Encore plus lorsque cet univers est celui de J.K. Rowling. La magie qui déborde de celui-ci est en effet fantastique et merveilleuse. Elle nous plonge dans un monde fantasmagorique plein de joie, d’aventures et de trouvailles où les esprits avides de découvertes et de nouveautés sont comblés. Poudlard, l’école de magie, participe grandement à cette atmosphère chaleureuse, château plein de recoins aux escaliers mouvants et aux portraits râleurs, desquels les personnages sortent parfois faire un tour. Cape d’invisibilité, métamorphose et jeu d’échec obéissant à la voix du joueur, une ambiance gaie et mystérieuse plane. Centaures, licornes et mandragores ne sont pas en reste. « Humans do have a knack of choosing precisely those things which are the worst for them. » (« Les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus mal. ») La plume de J.K. Rowling, parlons-en enfin. Elle est simple et directe. Très aisée à comprendre, même en anglais. Ce qui peut s’expliquer par le fait qu’Harry Potter est un roman pour enfant. L’accès à cette saga est aisé, il n’y a donc aucune excuse pour ne pas le lire. Aussi, humour et phrases brillantes se croisent au fil des pages. Deux éléments qui donnent une vie propre au roman. Ensuite, cette fabuleuse auteure ne se perd pas, nulle part. Ni dans son histoire, qui a été scrupuleusement établie, ni dans des descriptions à n’en plus finir, ni dans des dialogues ou actions. Son univers vaste et complexe n’est aucunement brouillon, et représente sa plus grande richesse. Aucun contre-sens ni enchevêtrement imprécis. Il est parfait. Que dire de ce premier tome, si ce n’est qu’il est fabuleux ? (Et la suite l’est encore plus !) Si vous ne l’avez pas encore lu (je ne parle pas d’avoir vu les films, qui sont bien différents), je vous invite – sans crier, mais incontestablement – à le lire. Si c’est déjà fait, pourquoi ne pas essayer en anglais ? C'est toujours plus enrichissant ! Auteur : Jean-Claude Carrière Genre : Théâtre Editeur : Flammarion Prix : 4.40€ Pages : 80 Parution : mars 2013 Dans un couvent de Valladolid, quelque soixante ans après la découverte du Nouveau Monde, deux hommes s'affrontent dans un débat passionné : les Indiens sont-ils des hommes comme les autres ? Pour le dominicain Las Casas, ardent défenseur de la cause indienne, cela ne fait aucun doute : les Espagnols, avides de conquête, ont nié l'évidence, assujettissant et massacrant les indigènes par millions. Face à lui, le philosophe Sépulvéda affirme que certains peuples sont nés pour être dominés. Tous deux s'entendent sur un point : le nécessaire salut des âmes. L'issue de cette confrontation, déterminante pour des millions d'hommes, pourrait bien être surprenante... Ma note : 3.5/5 J’ai dû lire ce livre pour les cours dans le cadre des réécritures. Rapide, aisé, et de tout ce qu’il y a de plus intéressant. Mais surtout, choquant. « Eh bien ? Parce qu'ils n'adorent pas l'or et l'argent au point de leur sacrifier corps et âme, est-ce une raison pour les traiter de bêtes ? N'est-ce pas plutôt le contraire ? » On connaît tous l’Histoire. Les conquêtes en Amérique. L’esclavage, la maltraitance que les Indiens ont subis. Mais mettre des mots sur ces actes change complètement notre vision. Les phrases sont bouleversantes et stupéfiantes. Révoltantes. Un manuel d’histoire, qui nous décrit rapidement et superficiellement une période historique, ne vaut rien, comparé à un témoignage rempli d’une horrible vérité. Encore une fois, la magie des mots est présente et agit. Elle frappe les esprits, les emplis de ces injustices, qui tournent alors sans fin dans les pensées. Bourrasques de malheur et d’incompréhension, de révolte et de tristesse, ces phrases tranchantes témoignent d’une réalité cruelle, nous touchent et font réfléchir. « Quelquefois, ils préfèrent mourir, ils se jettent dans des ravins. Mais la vie d'un homme n'est rien, pour eux. On dirait qu'ils se tuent pour passer le temps. » Aujourd’hui, la réponse à ce débat nous paraît totalement naturelle. La poser semblerait même révoltant. Mais ce n’est pas le cas à l’époque. La question est problématique, car exploiter les hommes gratuitement arrange tout le monde. Y compris l’empereur d’Espagne, Charles Quint, auquel il est difficile de refuser quoi que ce soit. Ainsi, Sépulvéda, défenseur calme et réfléchi de l’esclavage indien, nous semble scandaleux et intolérant. Même si de nos jours, l’égalité est loin d’être appliquée partout sur Terre, tout le monde est humain. L’asservissement d’autrui ne l’est pas. « J'ai vu des cruautés si grandes qu'on n'oserait pas les imaginer. Aucune langue, aucun récit ne peut dire ce que j'ai vu. » Malgré sa réécriture en pièce de théâtre et son dynamisme, ce livre semble parfois avoir quelques longueurs. L'attention s'en détache parfois, peut-être à cause des incessantes coupures de Las Casas - qui toutefois semblent justifiées -, ou bien du ton trop flegmatique de Sépulvéda. Qui peut beaucoup énerver, surtout actuellement, alors qu'une des plus importantes valeurs de la République est l'égalité. Ecrit sous forme de pièce de théâtre, ce livre est donc bref et concis, il va à l’essentiel en restant très facile à lire. Succession d’arguments qui nous prennent autant par la raison que les sentiments, il choque. Ebahit. Et fait bouger les neurones. A travers une toile purement historique, nous sommes donc confrontés à la réalité de l’Histoire ; à une époque que nous connaissons sans vraiment connaître. Avide de faits historiques, ou tout simplement curieux, pourquoi n'essaierez-vous pas ? Après une longue absence due à une panne d'écriture, me revoilà enfin. Je m'excuse de ne pas avoir posté jusqu'à aujourd'hui, je ferai de mon mieux pour que cela n'ait plus lieu.
Je clos donc cette petite parenthèse excuse-et-histoire-de-ma-vie, et espère que vous avez apprécié cette chronique qui sort de mon genre de lectures habituel. |
Prochaines chroniques :Citation de moi-s« Certains jours, j'ai rêvé d'une gomme à effacer l'immondice humaine. »
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Novembre 2016
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